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Clôture de l’ambitieux projet de recherche NABITEX

RechercheToulouse
31 Jan 2022

Le 9 décembre 2021, l’Icam site de Toulouse a accueilli l’événement de clôture du projet européen Nabitex. Celui-ci marquait la fin de 3 ans de collaboration entre des acteurs espagnols, portugais et français, dans le cadre d’un projet de recherche européen portant sur la zone Sud Ouest de l’Europe et le secteur textile. Lancé en avril 2018, son ambition était de créer des produits innovants pour le linge de maison et le développement de textiles et composites techniques pour la construction, en utilisant des fibres naturelles de chanvre.

L’objectif, explique Olivier Quénard, responsable projets matériaux et caractérisation à l’Icam, est d’élargir la gamme de produits à base de chanvre utilisables dans l’espace SUDOE (Le programme de coopération territoriale de l’espace Sud-Ouest européen). Sachant que la filière textile est en danger depuis la levée des quotas sur les produits asiatiques, sa survie passe nécessairement par la fabrication et la commercialisation de produits techniques à haute valeur ajoutée. Or c’est justement ce que Nabitex nourrit comme objectif : accroître le niveau de maîtrise des diverses phases de transformation du chanvre, dans les diverses voies potentielles, afin d’en faire bénéficier les entreprises du domaine textile et ainsi renforcer la chaîne industrielle associée ”.

Le projet repose sur la participation de 9 partenaires de la région SUDOE, à savoir 3 partenaires portugais (CITEVE, Instituto Pedro Nunez et Texteis Penedo SA), 3 partenaires espagnols (AITEX, ASINTEC et GEOPANEL) et 3 partenaires français : ENI de Tarbes, université de Pau et Icam, site de Toulouse.« Ce projet aura représenté trois ans de travail acharné, mené de manière collaborative. Il a permis d’acquérir des compétences nouvelles au sein de la région SUDOE et conduit à des avancées techniques importantes mais également à de la création d’emplois, 5 pour être précis, au travers de l’entreprise VIRIDI GALLUS, qui a vu le jour dans le cadre du projet. », conclut Olivier Quenard.