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Confinements : la résilience de l’Icam

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1 Fév 2021

Les confinements ont nécessité une adaptation brutale et profonde : un challenge réussi grâce à la technologie, mais surtout grâce à l’engagement des enseignants et à la motivation des étudiants.

Le point avec Philippe Mangin, Responsable Enseignement supérieur pour les sites de Nantes et Vannes.

Le confinement de mars dernier a été un choc, particulièrement pour les établissements d’enseignement. L’Icam n’a pas fait exception : « alors qu’à chaque rentrée, le fonctionnement d’un établissement se prépare en 4 mois, l’annonce du Président ne nous a laissé que 4 jours », explique Philippe Mangin. Du jeudi au mardi, tous les cours devaient passer en distanciel. Un défi relevé par les sites Icam de l’Ouest.

Des technologies déjà implémentées à l’Icam

Et ça n’est pas un hasard. Dès 2016, l’Icam adoptait Google for Education et Moodle, qui permettent de gérer l’enseignement à distance. « Ce choix technologique n’avait rien d’évident à l’époque, avance Philippe. Mais depuis, il a révélé tout son bien-fondé ». Car avec ces outils incluant visioconférence et interfaces de partage et d’échange, les quelque 1 000 étudiants des sites de l’Ouest ont pu se connecter sans difficulté majeure : tous les cours ont repris à temps, en distanciel.

Engagement et créativité des enseignants

Bien sûr, la technologie n’est pas le seul facteur de succès : enseignants et étudiants ont donné leur maximum. « Qu’ils soient permanents ou intervenants extérieurs, ils n’ont pas compté leur énergie, au service de nos étudiants », souligne le Responsable Enseignement supérieur. Un engagement sans faille, mais aussi beaucoup de créativité : des TP de mécanique ont par exemple été réalisés devant des maquettes, sur smartphone… ou avec l’aide d’un réfrigérateur !

Des étudiants motivés et compréhensifs

« Les étudiants ont été fantastiques, s’enthousiasme Philippe. Rien n’aurait été possible sans leur compréhension et leur aide. Volontaires, ils ont sans cesse contribué à l’amélioration de la communication et de la pédagogie. » Malgré tout, le confinement est resté une épreuve. Pour y faire face, la Mission sociale, par exemple, a été répartie sur deux demi-journées par semaine : introspection et recherche de sens face à l’adversité d’une part, action solidaire de l’autre (distribution de paniers-repas, soutien scolaire de lycéens…). Autant d’activités permettant aux étudiants d’échapper un peu aux écrans.

« Cette première expérience nous a permis d’élaborer des scénarios de reconfinement. Après un mois de septembre presque normal favorisant – notamment – l’intégration des 1ères années, le deuxième confinement a déclenché l’un des scénarios déjà prévus, évitant ainsi beaucoup de stress. » Aujourd’hui, les cours ont repris en présentiel pour les Prépa et BTS. Un volume horaire adapté permet aussi de pondérer la charge cognitive… des conditions favorables qui contribuent à la poursuite de nos enseignements.