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Quentin Brassart


21 Jan 2019

Peux-tu nous expliquer ce qu’est un MSI ?

Le MSI se déroule sur un semestre, en dernière année. Il consiste à travailler sur une problématique d’entreprise, en tant qu’ingénieur, un peu comme un bureau d’études : écrire un cahier des charges, choisir ou trouver une solution pour l’entreprise, développer un produit, améliorer un process… C’est très varié. Nous sommes encadrés par un permanent du département auquel nous sommes rattachés.

Comment s’est déroulée ta période de MSI ?

Nous avons d’abord eu un premier projet, très court et dense, qui a donc nécessité que l’on travaille à trois. Le commanditaire était une PME à côté de Lille, qui fait des solvants industriels et de l’alcool. Nous devions décortiquer intégralement son flux d’informations, c’est-à-dire les échanges informatiques, mais aussi papiers, oraux, téléphoniques, etc. Il s’agissait de proposer une solution qui évitait le recopiage des informations existant déjà, afin de gagner du temps.

Quel a été l’accueil de votre solution auprès du client ?

Nous sommes allés à la rencontre des personnes dans l’entreprise qui utilisent le système, qui font passer les informations. Du coup notre solution était assez pragmatique et proche des réalités du terrain. Je crois que cela a été énormément apprécié par notre client.

Quel est le second projet sur lequel vous travaillez ?

Nous avons été appelés par l’Icam site de Paris-Sénart, pour réaliser une étude de marché : un client souhaite ouvrir une activité de collecte des déchets à l’intérieur même de Paris, avec une solution assez innovante, tant du point de vue du gain de temps que de l’écologie. On entre dans une phase d’analyse du marché, c’est-à-dire étudier la quantité de déchets à traiter, voir l’intérêt que les futurs clients peuvent avoir à l’égard de cette solution et imaginer comment augmenter cet intérêt.

Qu’est-ce que votre travail va apporter à l’entreprise commanditaire ?

Le directeur de l’entreprise souhaite se lancer avec Paris 2015 / COP 21. Il espère ainsi obtenir les autorisations nécessaires et bénéficier d’une levée de fonds assez substantielle. De notre côté, nous devons donner les arguments pour la présentation qui sera faite aux investisseurs et aux politiques, d’ici la fin d’année. Nous allons travailler sur ce projet jusqu’en juillet, qui sera repris en septembre par une autre équipe.

Qu’est-ce que cette expérience t’aura apportée ?

Le mémoire scientifique m’a permis d’aborder des sujets je n’ai pas vus en stage, et que je n’aurais certainement pas vu plus tard, comme décortiquer un flux d’informations ou écrire un cahier des charges. Il y a aussi une grande importance donnée au travail de rendu, d’écriture de dossier : ce sont des choses sur lesquelles on n’appuie pas forcément en entreprise et que j’aurais vraiment développées durant ce semestre. C’est une belle conclusion pour se lancer dans la vie active.

En quoi la formation à l’Icam t’a préparé à cette expérience ?

La formation professionnelle que l’on peut avoir via les stages ou les expériences nous aide à acquérir une culture, un vocabulaire, qui permet tout de suite d’arriver avec une posture professionnelle. Ensuite, les projets ont fait appel à toutes les connaissances abordées en cours, en logistique, production ou encore marketing. La diversité de projets menés pendant les études nous offre une culture dans beaucoup de domaines, c’est un vrai apport !