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Nicolas Mangin


17 Jan 2019

Parle-nous de ton Expériment…

Je suis parti quatre mois au sud-est de l’Asie, pour un voyage itinérant à moto. J’ai acheté mon deux-roues au Vietnam, puis je suis descendu dans le sud du pays. J’ai ensuite revendu ma moto avant de continuer vers le Cambodge, le Laos et la Thaïlande. Je mesurais la chance qui m’était offerte, aussi j’ai souhaité en contrepartie donner de mon temps à une cause humanitaire : j’ai donc travaillé un mois dans un orphelinat vietnamien.

Quelle a été ta mission dans cet orphelinat ?

J’étais simplement présent pour les enfants, je jouais avec eux. Nous faisions des bracelets, des tours de magie, on jouait au foot… Je me suis retrouvé face à des enfants parfois en mauvaise santé, vivant dans des conditions très dures. Le jour où je me suis aperçu qu’ils jouaient au ballon avec un bout de plastique, je suis tombé de haut (et je suis allé leur en acheter un vrai) Mais c’est ça l’humanitaire ; je rentre avec une tout autre vision de la vie.

Tu poursuis donc ta formation à Lille, et ta mission au sein du BDS. Depuis quand es-tu président ?

J’ai pris la responsabilité en février 2015, mais j’étais déjà investi dans le bureau auparavant. Le BDS, c’est une véritable équipe et il y a un excellent état d’esprit, une vraie volonté de faire de son mieux pour mener les projets. L’événement le plus marquant, pour moi, est le tournoi inter-promos, organisé au printemps. J’ai pu prendre part à trois éditions. Cela mobilise huit personnes, avec un gros travail en amont, sur le terrain, et en aval. C’est dans ces moments que l’on mesure l’importance d’être soudés.

Quel autre projet t’a tenu à cœur ?

L’an passé, nous avons fini l’aménagement d’une salle de sport au sous-sol de l’Icam de Lille. Tout était à faire, cela a pris deux ans ! Casser des carreaux, poser le placo, peindre, aménager… Nous avons créé une salle de fitness de A à Z, dans un vrai élan de solidarité, car tout le monde à mis la main à la pâte, pas seulement le BDS. C’est tout l’esprit de famille de l’Icam.

Quelles qualités penses-tu avoir développé en animant, puis en présidant le BDS ?

Il est certain que l’on gagne en responsabilité, nous devons en effet rendre des comptes aux autres étudiants. On développe des qualités managériales, pour chapeauter les différents pôles du bureau ou motiver les équipes. J’ai aussi acquis un comportement et des réflexes professionnels, comme mettre en copie d’un e-mail les personnes-clés, dialoguer avec la direction du site, savoir m’adresser aux bons interlocuteurs, etc.

Quels sont tes projets après l’Icam ?

Je ne me projette pas précisément, c’est encore un peu tôt. Une chose est sûre : l’Icam est une école de la vie, on y expérimente tellement de choses, que l’on en ressort transformés. Ils nous apprennent à reconnaître ce que l’on aime, ce qui nous correspond, et à l’inverse ce qui ne nous va pas du tout. Cela ouvre un vaste champ de possibles, qui fait que je ne suis pas du tout stressé pour l’avenir. Je sais que je saurai faire les bons choix.