Nicolas Faelli
28 Déc 2018
Durant sa formation, il n’a pas hésité à mettre son énergie et ses idées au service des projets Icam. Rencontre.
Peux-tu nous parler de ton engagement associatif à l’Icam ?
Je fais partie du BDA (bureau d’accueil) depuis ma 2ème année d’études, où l’on pilote l’intégration des nouveaux étudiants, par le biais d’événements festifs et rassembleurs. J’ai également été membre du BDE (bureau des élèves), et j’ai présidé en 4ème année l’organisation du tournoi sportif inter-sites de l’Icam (Inter’Icam) – , qui a été un grand succès – je félicite et remercie encore mon équipe et le site de Toulouse pour cette belle réussite. Et depuis fin novembre, je suis investi avec sept autres étudiants dans un projet de restauration type Food truck, ayant comme nom : « Les Pâtes Avant Les Potes »..
Comment as-tu piloté les Inter’Icam, justement ?
La première chose a été de monter une équipe : je me suis appuyé sur 20 personnes, organisées en pôles (musique, communication, journée, logistique, ravitaillement…) Je tenais à ce qu’un membre de chaque promotion et de chaque association soit représenté. Puis on s’est lancés dans l’organisation, en récupérant des informations de la part des anciens, en organisant des points hebdomadaires, en tenant le planning… Le plus difficile, c’est d’anticiper, alors qu’il y a plein de choses qu’on n’anticipe pas ! Mais au final, j’ai vraiment profité de ces journées. C’était tellement enthousiasmant de voir aboutir le fruit de plusieurs mois de travail, et surtout que ce soit une réussite !
Le Food truck a aussi été un sujet marquant, peux-tu nous en parler ?
Fin novembre 2016, nous avons pris le pari, avec plusieurs amis, de reprendre la restauration collective sur le campus. On s’est alors lancés dans la création d’un Food truck, avec pour objectif d’ouvrir au 3 janvier. Le plus difficile étant d’arriver à trouver une organisation parfaite pour pouvoir gérer et proposer des repas à une centaine de personnes le midi, tout en étant en cours la journée.
Et vous avez réussi ce pari ?
Oui, mais un mois et demi pour le faire aboutir, c’était fou ! On a énormément travaillé. Il a fallu se mettre d’accord et proposer le projet à la direction, monter les structures administratives, créer les logos, trouver les fournisseurs, le camion, faire les raccordements, acquérir le matériel de cuisine, passer les formations exigées… Mais nous avons réussi à mettre en place un concept qui nous permet de lancer et gérer toutes les préparations quand nous sommes en cours. Comme le dit l’un de nos enseignants : nous avons un vrai « Food truck d’ingénieurs » !
Créer cette activité, était-ce impressionnant pour toi ?
Non, bien au contraire. J’ai d’ailleurs déjà monté une société pendant mes premières années d’études. En voyant le prix des locations de matériel pour le BDA et le BDE, je me suis dit qu’il y avait un coup à jouer. Alors j’ai vendu ma voiture et acheté du matériel pour les événements, que je loue aujourd’hui aux associations étudiantes toulousaines et notamment celles de l’Icam. Cela m’a permis de financer mes études et de devenir autonome très tôt. C’est aussi beaucoup de travail et d’investissement personnel, avec les cours à côté, et il est parfois difficile de tout concilier.
Pourquoi as-tu autant apprécié l’associatif à l’Icam ?
Parce que c’est vraiment la dimension qui m’a le plus passionné ! Ce que retiendrai surtout de ces années à l’Icam, c’est cette vie associative riche et stimulante. D’ailleurs, je trouve que l’on devrait davantage diffuser de vidéos des événements ou des associations lors des journées portes ouvertes. A mon sens, c’est vraiment un grand point fort des études dans cette école.
Qu’est-ce qui t’enthousiasme le plus dans toutes ces expériences ?
Outre le fait de piloter des projets, de prendre des risques, le travail en équipe est vraiment stimulant et notamment le fait de collaborer avec des étudiants ingénieurs de la formation Icam intégré. En effet, dans les premières années d’études il y a toujours un certain clivage, qui se nivelle avec la participation à des événements festifs ou collaboratifs. Là, tant au niveau des Inter’Icam que du Food truck, nous avons vraiment fonctionné avec une belle cohésion, dans une même énergie, et j’en suis vraiment très content. Je pense que cela a permis de rapprocher les deux promotions 2017. Et au-delà de tout cela, je pense qu’il n’y a rien de plus satisfaisant que de mener des projets avec des amis et d’en voir la réussite.
Quels sont tes projets à court terme ?
Pour le moment, je termine mon apprentissage à la SNCF en tant qu’assistant à maîtrise d’ouvrages, en infrastructures. Il y a aussi d’autres projets à l’Icam qui se mettent en place, comme l’organisation de la cérémonie et le voyage de fin d’études qui aura lieu mi-septembre. Nous espérons une belle réussite pour ces deux derniers événements clefs de notre cursus. Ce serait la cerise sur le gâteau ! Côté professionnel, j’ai quelques projets en tête que je dois encore faire mûrir durant les prochains mois, pour pouvoir espérer me lancer une fois le diplôme Icam en main.