L’Icam s’engage pour un avenir bas carbone avec Toovalu
21 Oct 2025
Depuis septembre, Toovalu, entreprise experte en stratégie climat, sillonne les campus de l’Icam pour animer une série d’ateliers consacrés au bilan carbone et à la stratégie bas carbone de l’établissement.
Ces rencontres, organisées sur l’ensemble des sites de France – Nantes, Paris, Toulouse, Strasbourg et les fonctions de direction – avant une dernière étape prévue à Lille en décembre, ont réuni collaborateurs et étudiants autour d’un même objectif : agir concrètement pour une transition écologique ambitieuse et partagée.
Comprendre, agir et construire ensemble
Ces journées s’inscrivent dans le cadre du programme ACT-SUP (Accelerating Low-Carbon Transition – Step by step), une initiative internationale soutenue par le gouvernement français et portée par le CIRSES, Veracy et Toovalu.
Ce programme accompagne les établissements d’enseignement supérieur et de recherche dans la construction, la mise en œuvre et le suivi de leur stratégie climat, en leur donnant les outils pour aligner leurs actions sur les objectifs mondiaux de neutralité carbone à horizon 2050.
En intégrant ACT-SUP cette année, l’Icam renforce son engagement collectif pour anticiper les impacts du changement climatique et concevoir des solutions adaptées à son fonctionnement et à sa mission éducative.
Le bilan carbone de l’Icam : une base pour la stratégie climat
Depuis 2021, l’Icam évalue régulièrement son empreinte carbone selon la méthodologie officielle Bilan Carbone®.
En 2024, les émissions totales s’élèvent à 13 636 tonnes équivalent CO₂, principalement liées :
- aux déplacements (46 %) ;
- aux achats (21 %) ;
- et aux immobilisations (19 %).
Ces données constituent un socle de compréhension essentiel pour orienter les efforts de réduction et bâtir une stratégie climat cohérente et partagée entre les campus.
Atténuer, s’adapter et innover
Les ateliers menés par Toovalu ont également permis de revenir sur deux notions clés : l’atténuation (réduire les émissions futures) et l’adaptation (faire face aux impacts déjà visibles du changement climatique).
Ces deux leviers, complémentaires, demandent une approche systémique : repenser les usages, les mobilités, les infrastructures, mais aussi les modes d’enseignement et d’innovation.
Dans ce contexte, l’Icam a souhaité interroger sa responsabilité en tant qu’école d’ingénieurs : comment former et agir dans une société bas carbone à l’horizon 2050 ?
Un travail collectif pour dessiner la feuille de route
Chaque campus a participé à un atelier collaboratif, mêlant personnels et étudiants.
À partir de la vision de l’Icam – « former des citoyens du monde ouverts à la diversité culturelle, engagés dans la transition écologique et porteurs d’une nouvelle identité au sein des organisations » – les participants ont élaboré des propositions d’actions concrètes :
réduction des consommations énergétiques, limitation des déplacements, achats responsables, innovation technologique durable…
Les idées recueillies ont ensuite été classées selon leur impact potentiel et leur faisabilité, afin d’alimenter la feuille de route climat de l’Icam.
Certaines discussions ont aussi mis en lumière de nouveaux enjeux, comme l’impact environnemental de l’intelligence artificielle et des technologies numériques — des défis que l’Icam souhaite transformer en opportunités d’innovation responsable.
Une dynamique collective tournée vers 2050
À travers cette démarche, tous les campus de l’Icam contribuent à une réflexion commune, ancrée dans l’action et la co-construction.
Les résultats de cette tournée nourriront la synthèse nationale et la future stratégie climat de l’Icam, dont la prochaine étape – la « nouvelle stratégie » – est prévue lors de la journée collective ACT-SUP du 14 octobre 2025, avant la construction du plan d’action début 2026.
Ces ateliers confirment la volonté de l’Icam d’être un acteur engagé, lucide et fédérateur, prêt à relever le défi du bas carbone aux côtés de ses étudiants, collaborateurs et partenaires.