Jean-François, en formation à l’ESA au coeur du centre Galaxia
7 Juil 2023
Élève ingénieur à l’Icam, site de Strasbourg-Europe, Jean-François Diss a toujours été passionné par l’aéronautique et le spatial. Cette année, il a eu la chance de participer à une formation pour les étudiants issus des États membres de l’ESA (European Space Agency) à l’ESEC-Galaxia.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Jean-François Diss. Je suis étudiant en 4ème année du cycle ingénieur généraliste à l’Icam, site de Strasbourg-Europe.
J’ai toujours été intéressé par l’aéronautique et le spatial, pourtant j’ai choisi de suivre une formation d’ingénieur généraliste pour être polyvalent et préciser mes choix de carrière. J’ai intégré cette formation suite à la prépa du Collège Saint-Etienne.
Peux-tu nous en dire plus sur la semaine de formation à l’ESA Academy ?
Le Learning and Training Center de l’ESA se trouve en Belgique. La thématique abordée lors de cette semaine de formation était l’assurance produit (Product Assurance). Ce sujet est central dans le spatial, puisque chaque discipline a des normes définies.
Aussi, nous avons rencontré des experts de l’ESA en recherche, en développement et en assurance produit ainsi que des professionnels d’Airbus. Il est intéressant de comprendre les enjeux et les attentes de ces deux parties.
Des 30 étudiants en master et doctorat sélectionnés, nous représentions 11 nationalités différentes (sur les 22 nationalités que compte l’ESA). Par nos diversités culturelles et nos horizons différents, nos échanges étaient passionnants. Nous avons parcouru une multitude de sujets professionnels et privés. La richesse de cette semaine repose, selon moi, sur cette pluralité d’approches étudiantes qui nous donne une synergie pour faire évoluer le spatial européen.
Comment en as-tu entendu parler ?
Cela venait d’une démarche personnelle. Je savais que l’ESA proposait des formations/opportunités pour les jeunes professionnels. En me renseignant, j’ai vu cette formation et j’ai candidaté. J’essaye de participer régulièrement à des séminaires, notamment du Space Generation Advisory Council. Cela m’a mené à l’International Space University d’Illkirch en 2022 mais aussi à Bordeaux en 2023. J’y ai fait des rencontres qui m’ont éveillé aux possibilités qu’offre le secteur.
Et les cours, c’était comment ?
Tout était en anglais. Mes connaissances me permettaient d’avoir une très bonne base pour comprendre techniquement les cours. Même en étant généraliste, je pense avoir assimilé aussi bien que des étudiants spécialisés. D’ailleurs, l’évaluation finale ne le contre-indique pas.
Le petit plus que cela m’a apporté : agrandir mon réseau sur LinkedIn avec de superbes rencontres.
Quelle est la suite pour toi ?
Par le partenariat avec l’Icam, je peux réaliser un double diplôme en génie aérospatial au Canada, à l’Université de Sherbrooke. En complément au diplôme d’ingénieur généraliste, il va me permettre de me spécialiser et de préciser mon projet professionnel !