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Fabrice Ursach : « en travaillant, on peut y arriver ! »


3 Mai 2023

C’est en 2019 que Fabrice Ursach, 42 ans, intègre l’Icam, site de Bretagne pour trois années en formation continue. Plus motivé que jamais, arrivé avec seulement un bac en poche, il en ressort diplômé, validant une formation complète qui lui permet d’accéder à de nouvelles perspectives professionnelles. 

« Plus jeune, ça ne m’a jamais traversé l’esprit de faire des études d’ingénieur. J’étais vraiment l’élève qui faisait juste ce qu’il fallait pour avoir la moyenne ! ». Et pourtant, bien des années plus tard, Fabrice Ursach fait le choix de retourner sur les bancs de l’école, ceux de l’Icam, site de Bretagne. « La démarche n’est pas la même. C’est un choix et c’est plus facile. On est beaucoup plus volontaire, plus mature. Et avec l’expérience professionnelle, on a aussi une certaine expertise et plus de compréhension ». Une expérience qu’il a acquise comme responsable d’équipe de production durant 16 ans au sein d’une entreprise de plasturgie, pour la cosmétique, dans le Morbihan. 

Un programme plus complet proposé par l’Icam

« Mon objectif étant de progresser professionnellement et d’accéder à des postes plus importants, j’ai commencé à regarder les offres d’emploi qui m’intéressaient. Je me suis rendu compte qu’il fallait un bac+5 dans 99 % des cas. Avec un bac électrotechnique, je n’avais pas ce niveau ». Pas question de baisser les bras ! Ses recherches l’amènent à l’Icam. Ce qui le séduit : son programme plus complet et les trois années de formation, « ce qui laisse le temps de bien travailler. J’ai aussi échangé avec des personnes qui ont suivi la formation, et notamment un collègue de mon entreprise ». Des retours qui n’ont fait que confirmer son choix, rien ne freinant sa volonté de poursuivre. Un bac+2 est nécessaire pour intégrer la formation continue ? Qu’à cela ne tienne, Fabrice fera une VAP85 (validation des acquis professionnels), l’équivalent d’une VAE mais sans diplôme délivré, pour prouver qu’il a bien le niveau Bac +2. Pour se donner les moyens d’y arriver, il reprendra des cours seul. Et avant de se lancer dans ces trois années de formation, il décidera de suivre le module préparatoire d’un mois sur le site de Vendée, non obligatoire, « mais qui permet de se remettre à niveau, de se remettre dans une façon de travailler plus scolaire ».

Un phénomène de groupe qui vous pousse 

La suite, ce sont trois années d’investissement, sans relâche. « Quand on reprend des études, cela demande du temps. Il faut réussir à maintenir un équilibre, à trouver une méthodologie de travail, à trouver un rythme pour ne pas empiéter sur la vie de famille. Le module préparatoire aide justement à cela ». Les deux premières années, à Nantes, sont une alternance entre 1,5 jour par mois de cours, le vendredi et le samedi matin, son poste au sein de son entreprise et du travail personnel. « En fait, vous n’êtes jamais seul. Il y a beaucoup d’échanges par whatsapp et d’entraide. Nous étions une vingtaine, avec des expériences différentes, mais tous dans la même démarche. Il y a vraiment un phénomène de groupe qui vous pousse ». La troisième année sur le site de Bretagne se déroule en présentiel à 100 %. Une dernière année que Fabrice, dont le contrat de travail est suspendu durant cette période de cours, va financer presque seul. A deux reprises, il essuie un refus et ne peut bénéficier d’un financement au titre de la transition professionnelle. Il puise alors dans ses économies et continue, toujours. « Ça aurait été dommage d’en arriver là et de devoir arrêter ». 

Une formation qui vous donne plus de légitimité… et de confiance

D’autant que son but d’accéder à des postes plus importants se concrétise quelques mois à peine après la fin de la formation. Fabrice devient d’abord directeur de production dans une blanchisserie industrielle en Corse, et depuis la fin du mois de mars, il occupe le poste de manager de secteur de production pour une entreprise faisant de l’agroalimentaire haut de gamme. « Le fait d’avoir cette formation vous donne plus de légitimité pour postuler sur ce type de postes à responsabilité. De passer d’agent de maîtrise à cadre, c’est aussi une sécurité financière ». 

Objectif atteint donc pour Fabrice ! Mais c’est surtout pour lui une vraie satisfaction personnelle que d’avoir réussi. « J’avais quitté l’école depuis longtemps, avec un bac en poche alors que tout le monde dans la formation avait au moins un bac+2. A 42 ans, j’étais aussi l’un des plus âgés, la moyenne d’âge étant de 33 ans. Preuve qu’en travaillant, on peut y arriver ! On se rend compte que c’est faisable et ça développe la confiance en soi ».