Concilier un double diplôme et la pratique de son sport, le décathlon : une belle opportunité pour Quentin Bouscaud !
28 Avr 2025
Dès son entrée à l’Icam, site de Toulouse, en parcours intégré, Quentin, 23 ans, s’est fixé l’objectif de voyager et d’étudier dans un autre pays, avec dans un coin de la tête une destination qui l’attire : le Canada. Depuis tout petit, il explique « avoir la bougeotte ». Rien d’étonnant à ce que ce sportif « touche à tout » se soit d’ailleurs tourné vers la pratique d’une discipline complète : le décathlon, épreuve reine de l’athlétisme.
Apports pédagogiques et immersion dans un pays
Au-delà de la formation scientifique qui est proposée à l’Icam, ce qui a plu à Quentin c’est cette ouverture au monde qu’offre l’école. Son Experiment passé deux mois aux Philippines et deux mois en Indonésie a d’ailleurs été pour lui une expérience extraordinaire, qui l’a profondément marqué et changé, lui donnant encore un peu plus l’envie de partir. « Je me suis ainsi rapidement intéressé au double diplôme, qui représente la possibilité d’ajouter une nouvelle corde à son arc ». Le double diplôme permet en effet aux étudiants d’enrichir leur formation par de nouveaux apports pédagogiques et/ou par l’acquisition de compétences complémentaires dans une spécialité, tout en étant accueilli plusieurs mois dans un autre pays : une immersion totale et l’occasion donc de découvrir d’autres cultures et de vivre pleinement cette dimension internationale de l’Icam !

Quentin (tout à gauche), à l’université de Laval à Québec, avec d’autres élèves de l’Icam effectuant le même double diplôme
« Compléter ma formation à l’Icam, pour mon futur professionnel »
De nombreux accords de doubles diplômes existent entre l’école et des universités partenaires, permettant d’obtenir le diplôme d’ingénieur Icam et le diplôme de l’établissement étranger choisi. Une belle opportunité qu’a saisi Quentin. Si le Canada s’est imposé comme une évidence, c’est l’université de Laval à Québec qui a retenu son attention, avec sa spécialité en management dans le cadre de la Maîtrise en administration des affaires – gestion stratégique des projets . « Au-delà du fait de voyager et de découvrir un pays incroyable, j’ai fait ce choix en me projetant pour mon futur professionnel, pour compléter ma formation à l’Icam. J’ai d’ailleurs pu échanger avec des chefs d’entreprise de la région de Toulouse qui m’ont conforté, et j’ai eu la chance d’avoir les notes suffisantes pour être sélectionné ».
Ce qui a aussi guidé son choix : le fait que son coach d’athlétisme en France ait fait cette même université il y a 3 ans. Une université qui lui offre des conditions optimales (un coach attitré et cinq autres coachs, un staff avec physiothérapeute, un groupe d’entraînement, des équipements sur place, etc.) pour l’amener encore plus haut dans cette discipline où il brille déjà : le décathlon. Un solide niveau qui lui a d’ailleurs permis d’être sélectionné, dès ses débuts au Canada, parmi les 60 athlètes pour porter les couleurs de son université, et représenter le « Rouge et Or » sur les compétitions.
Discipline et mental pour performer et réussir
En France comme au Canada, l’étudiant fait preuve d’une grande discipline pour performer dans le sport et réussir dans ses études. « Cette année, à l’université de Laval, je m’entraîne 6 jours sur 7 en sachant que j’ai une grosse partie de travail personnel en plus de mes heures de cours. Il y a eu aussi une période intense avec les examens de mi-semestre qui ont eu lieu juste après une compétition importante. Il faut donc apprendre à gérer la fatigue, son alimentation, le sommeil… ».
Quentin a dû aussi gérer une blessure à l’adducteur survenue en novembre, avant le début des compétitions d’hiver en heptathlon, ce qui ne l’a pas empêché d’enregistrer des performances impressionnantes grâce à un mental exceptionnel : médaillé d’or aux Championnats du Québec fin février avec 4 records sur 7 épreuves, et 10e des Championnats nationaux début mars avec 4 autres records.
« Techniquement et physiquement, je n’ai jamais été autant en forme », confie Quentin. Ce qui est très prometteur pour la saison d’été qui débute avec les compétitions en décathlon et son retour en France parmi les seniors. « Le niveau est très élevé et ce n’est pas facile d’autant que j’ai énormément d’attente. Même si je me demande rarement l’impossible, je suis très exigeant envers moi-même ». Cette exigence lui a déjà permis de décrocher la 9e place aux Championnats de France juniors en 2021 et il l’espère, lui permettra non seulement de battre encore des records, mais aussi de finir en beauté ses études à l’Icam.