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Charly Amy


17 Jan 2019

Comment définis-tu la mission sociale ?

Cette mission nous offre l’opportunité de nous accorder du temps, pendant notre formation, afin de s’ouvrir à d’autres environnements, nous couper du milieu industriel et voir en quoi on peut être utile à une cause ou à des personnes en difficulté, malgré notre jeune âge.

Où as-tu réalisé ta mission ?

J’ai travaillé dans un garage social et solidaire, qui a pour objectif de réparer des voitures ou des cyclomoteurs à des tarifs très attractifs, tout en permettant à des personnes en réinsertion de se former au métier de mécanicien.

Pourquoi as-tu choisi cette structure ?

J’ai réalisé l’ensemble de mon cursus étudiant dans l’automobile, aussi je possède un bon niveau technique dans ce domaine. Pour autant, la mécanique et la maintenance diffèrent de ce que l’on apprend lorsque l’on crée un moteur, par exemple. Je trouvais qu’il était intéressant de croiser les deux approches : celle très concrète des mécaniciens et la mienne, plus créative.

Que retires-tu de cette expérience ?

J’ai beaucoup travaillé en binôme, avec des personnes d’âges très différents, en réinsertion. Ils m’ont appris beaucoup de choses sur la maintenance automobile et, d’un autre côté, j’ai pu mettre certaines notions en perspective, comme leur expliquer pourquoi on a besoin de tel ou tel élément sur une voiture. C’était intéressant. En échangeant avec eux, je me suis aussi rendu compte de l’importance de la famille, pour se construire et mener à bien nos projets, nos envies. La plupart d’entre eux ont souvent dérivé dans leur vie suite à une rupture familiale.

Est-ce que cette mission éclaire tes futurs choix professionnels ?

Oui. Je me suis rendu compte que j’apprécierais avoir une fonction d’encadrant dans ce type d’atelier de réinsertion. Cela m’a rappelé mon expérience de coach en gymnastique, que j’ai assuré pendant plusieurs années. Accompagner des personnes, les encourager, les guider : c’est en effet un métier qui me plairait. Je ne soupçonnais pas cette découverte, c’est une belle surprise.

Que penses-tu de la mission sociale dans le parcours Icam ?

C’est quelque chose d’important ! Cela nous permet de faire une vraie coupure avec notre milieu habituel, c’est très positif pour l’ouverture d’esprit. En réalisant cette mission, nous avons ensuite moins d’appréhension à aller vers les gens que l’on ne connaît pas, à s’intégrer dans des univers différents. Même si cela ne dure que deux semaines – d’ailleurs c’est presque court ! – cela fait vraiment effet. La mission permet même à certains de se poser les bonnes questions sur eux-mêmes et sur leur avenir professionnel, en donnant du sens à leur projet.