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Brieuc de Tonquedec


28 Déc 2018

Actuellement en quatrième année, il cumule déjà de nombreuses expériences, qui sont autant de passeports pour le monde professionnel !

Qu’est-ce qui t’a motivé à choisir l’Icam pour tes études ?

L’atout qui m’a séduit de prime abord, c’est la dimension internationale de l’école, avec ses trois campus à l’étranger et ses nombreux partenariats à travers le monde. J’apprécie aussi la force du réseau Icam, les liens sont très soudés entre alumni. Et le fait que la prépa soit intégrée m’a permis de vivre, dès ma deuxième année d’études supérieures, une expérience forte à l’étranger, à savoir un semestre en Inde.

Peux-tu justement nous parler de cette expérience en Inde ?

Nous avons été quelques étudiants à saisir l’opportunité d’effectuer un semestre d’études au Loyola Icam College of Engineering, à Chennai. Nous suivions le programme français des classes préparatoires de seconde année, mais les cours étaient dispensés par des professeurs indiens. C’était très intéressant, car leur pédagogie est complètement différente. En Inde, l’apprentissage passe davantage par la mémorisation de fondamentaux, plutôt que par la résolution de problèmes concrets. Ce semestre s’est conclu par un stage opérateur, dans une entreprise de Delhi. J’ai pu réaliser un pré-audit chez un sous-traitant de Renault, où j’ai été épaulé par un maître de stage excellent, qui m’a beaucoup appris. L’un des points fort de cette expérience est aussi que nous vivions dans des familles d’accueil. Nous avons vécu une vraie immersion culturelle.

Que faisais-tu en dehors des études, à Chennai ?

Nous étions tenus de consacrer un jour par semaine à une association locale. Avec l’un de mes amis, nous avons travaillé pour « Rasa », une structure qui organise la prise en charge ponctuelle de personnes handicapées, afin de soulager leurs familles. Notre rôle était d’aider les accompagnateurs en animant des ateliers de travaux manuels ou de chant. Et, bien que nous ne parlions pas le tamoul, nous arrivions à nous comprendre ! Cette expérience aussi nous a vraiment permis de vivre l’Inde de l’intérieur.

Un an après ce séjour à Chennai, tu as vécu l’Expériment. Quel projet as-tu choisi ?

J’avais très envie de revoir ma famille d’accueil en Inde, mais j’ai souhaité y retourner… sans prendre l’avion ! J’ai donc traversé l’Europe, la Russie, la Mongolie, la Chine, pendant trois mois, en utilisant des modes de transport collectifs. La frontière étant fermée entre la Chine et le Népal, j’ai dû prendre un avion dans la dernière ligne droite, mais j’ai bien atteint mon objectif ! Les moments les plus forts ont été ceux passés avec une famille nomade Mongole. J’ai vécu avec eux pendant 10 jours, en adoptant les rudiments de leur mode de vie : tuer et dépecer les chèvres pour s’alimenter, traire les animaux pour boire leur lait, ne pas disposer d’eau facilement… C’était une expérience incroyable.

Et aujourd’hui, tu es à nouveau à l’étranger pour ta 4ème année d’études ?

Oui, je passe une année à Madrid, dans le cadre du programme Erasmus, qui ne correspond d’ailleurs pas au cliché que l’on s’en fait ! J’étudie à l’ICAI, l’une des meilleures écoles d’ingénieur d’Espagne. J’ai été amené à choisir certaines matières afin d’obtenir une vraie équivalence d’études par rapport à une année Icam. Nous sommes six étudiants de l’école à suivre cette année à Madrid, dont quatre du site de Lille.

Quels sont tes projets à court terme ?

Ayant eu la chance de réaliser de multiples expériences à l’étranger, je compte faire mon mémoire scientifique de cinquième année à Lille. Puis, pour mon stage de fin d’études, j’aimerais découvrir une grande entreprise française, afin de compléter mon parcours. Enfin, motivé par les rôles de responsable que j’ai pu avoir lors du challenge Icam-PSA ainsi que du Gala Icam 2016, j’aimerais me diriger vers des fonctions de management. J’aspire donc à intégrer une école de commerce après mon diplôme Icam.