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Benjamin Nowaczyk


21 Jan 2019

Quel est votre parcours ?

J’ai commencé par un BEP productique puis j’ai obtenu un bac professionnel productique à 20 ans.

J’ai ensuite été embauché à Snecma, il y a 14 ans, en tant qu’opérateur sur machines. Poste que j’ai effectué pendant deux ans.

Lors d’un entretien individuel, j’ai évoqué mon goût pour le contrôle qualité. Afin de répondre à ma demande, mon entreprise m’a permis d’effectuer une période de transition entre l’atelier de fabrication et l’atelier de contrôle et je suis ainsi devenu inspecteur qualité en suivant, en parallèle, une formation pour atteindre le niveau qu’exigeait cette fonction.

Par la suite, mon objectif était de continuer à travailler dans la qualité, mais à un niveau supérieur. Mon entreprise m’a alors proposé de reprendre mes études afin d’obtenir un BTS productique en alternance pendant deux ans et demi. Après cette formation, mon entreprise m’a proposé un nouveau poste : Technicien Assurance qualité.

Pendant 3 ans, j’ai assuré la fonction de technicien assurance qualité. J’étais en charge du respect des procédures et de faire appliquer des actions correctives pour résoudre des problématiques de coût de non qualité.

A l’initiative de Snecma, j’ai ensuite passé une licence en management de la qualité pour me spécialiser. Cela a duré une année pendant laquelle je passais trois jours en entreprise et deux jours à l’école. A mon retour, j’ai changé de secteur. Je suis arrivé en R&D avec un poste identique et des missions plus variées. La nouveauté résidait dans les rapports avec les sous-traitants et les fournisseurs.

C’est alors que Snecma m’a proposé de passer cadre. Or, dans mon entreprise, pour y parvenir, il faut soit avoir obtenu un diplôme de niveau bac + 5 ou avoir au moins l’âge de 40, 45 ans. J’ai donc entrepris de reprendre une nouvelles fois mes études. J’ai d’abord pensé à me spécialiser dans le domaine de la qualité avec un master. Mais après de nombreux échanges, j’ai réalisé que je ne souhaitais pas « m’enfermer » et que le choix d’une école d’ingénieur généraliste était plus sensé et adapté à mon projet professionnel. J’ai donc choisi de m’engager pendant trois ans et demi, à l’Icam.

Qu’est-ce qui vous plait dans vos études à l’Icam ? Qu’y trouvez-vous ?

Au tout début, j’avais peur de ne pas y arriver mais au fur et à mesure, la formation m’a plu et j’ai gagné confiance.

Ce qui me plaît également c’est l’esprit de cohésion et d’entraide qui règne entre les apprenants. On vit tous ensemble une expérience humaine.

Quels sont vos projets pour l’avenir ?

Aujourd’hui, j’ai 34 ans et ma priorité est mon projet pré-ingénieur qui consiste en la mise en place d’une organisation qui vise à surveiller et à contrôler les sous-traitants qui produisent des équipements de manutention permettant la réalisation de l’assemblage de moteurs d’avion.

Dans les années qui suivent, j’aimerais travailler dans le management des hommes

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