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Les Low-Techs à l’Icam : repenser l’innovation pour un futur durable

Icam
15 Juil 2025

« Pour nous, bousculer les habitudes pédagogiques et questionner le métier d’ingénieur fait partie de notre routine. Aujourd’hui, une autre voie s’ouvre à nous. Les Low-Techs nous rappellent une vérité simple et puissante : la meilleure solution est souvent la plus sobre, la plus astucieuse, la plus essentielle. L’innovation ne se mesure plus à la démesure, mais à l’impact réel, durable et accessible. Non pas rejeter l’innovation, mais questionner sa nécessité, c’est cette lucidité que nous voulons cultiver chez nos futurs ingénieurs », explique Gilles Vandecaveye, directeur général de l’Icam.

Les Low-Techs, un enjeu de formation à l’Icam

Engagé sur ce nouveau chemin, l’Icam a consacré son Conseil de perfectionnement 2025 aux Low-Techs. Cette instance consultative vise à améliorer en continu la qualité des formations, notamment dans l’enseignement supérieur.
Les 20 et 21 mai, deux journées étaient ainsi organisées réunissant plusieurs figures inspirantes du monde des Low-Techs, étudiants, alumni, enseignants, partenaires (notamment Proginov) et la Compagnie de Jésus. Objectifs : nourrir notre vision de l’ingénieur de demain et faire évoluer nos formations en phase avec les enjeux contemporains.

Prochaine étape : la rédaction d’un rapport synthétisant les temps forts de ces rencontres, qui sera diffusé sur nos campus et auprès du public, afin de continuer à partager et à faire vivre ce sujet au cœur des préoccupations de l’Icam.

Ingénierie, sobriété et innovation au cœur du premier Challenge Low-Tech Icam

Autre temps fort : le Challenge Low-Tech qui s’est tenu le 24 juin sur le campus de Nantes. Un événement inédit, ouvert au public, qui a rassemblé experts, étudiants, acteurs de terrain et curieux, pour « viser l’ingénierie de l’essentiel ».

Cette journée a débuté par des conférences inspirantes proposées par deux spécialistes et professeurs, Olivier Hamant et Arthur Keller, sur les enjeux de résilience et de transition systémique. Tous deux ont insisté sur l’importance d’une résilience collective et de la Low-tech pour viser la sobriété, l’efficacité pertinente, la durabilité…

L’humanité consomme en effet aujourd’hui plus de ressources que la planète ne peut en régénérer, ce qui semble être une problématique incontestable. Comment alors vivre collectivement sur cette planète en respectant une règle simple — ne pas consommer plus que ce que la Terre peut fournir — tout en assurant un plancher social pour vivre correctement ? Plutôt que de tout optimiser en permanence, il s’agit de concevoir des objets robustes, réparables, adaptés aux besoins réels, qui nous permettent d’avancer même en cas d’imprévu. Ce sont des pratiques de bon sens, résilientes, qui nous aident à construire un avenir plus soutenable. Ce n’est pas un retour en arrière mais un appel à se concentrer vers l’essentiel.

L’après-midi, une table ronde de haut niveau intitulée « Un avenir Low-Tech déjà en route ? Revue des initiatives et concepts à forts potentiels » a réuni Corentin de Chatelperron et Pierre-Alain Lévêque, tous deux ingénieurs Icam (Nantes) et co-fondateurs du Low-Tech Lab, Fabien Bidaut, professeur et Rémy Ducros, chargé de l’animation des réflexions sur les Low-Tech à l’Icam.


Cette journée a également été l’occasion de mettre en lumière dans le cadre d’un forum, les projets portés par les étudiants et de rappeler le rôle des ingénieur·es dans la mise en œuvre des Low-Techs.

Enfin, tout au long de la journée, les participants ont pu découvrir le showroom associatif Low-Tech, pour partager et échanger autour de la démarche et des solutions Low-Tech.

👉 Les Low-Techs à l’Icam, pour en savoir plus

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