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Parcours Ouvert : une expérience internationale enrichissante

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8 Fév 2022

Le Parcours Ouvert permet aux élèves de O2 et O3 de suivre un ou deux semestres sur un site Icam à l’international. Pour assurer la continuité des études sur les semestres réalisés à l’étranger, tous les campus proposant ce Parcours suivent le même programme en même temps. Lionel Fritz Moukouri Mabom (O2), étudiant de Douala, est à Toulouse pour deux semestres.

“À Douala, j’avais entendu parler du Parcours Ouvert de l’Ucac-Icam par des proches, et l’idée m’a tout de suite intéressé. Alors j’ai postulé et je ne le regrette pas. Avec sa pédagogie innovante et la possibilité d’étudier un ou deux semestres sur un site international, il correspond à mes attentes. Ici à Douala, nous pouvions choisir entre Recife (Brésil), Kinshasa (Congo) ou l’un des sites de France.

Mon intérêt pour l’aéronautique m’a vite orienté sur le choix de Toulouse, en particulier pour les opportunités de stages dans ce domaine. Avant de partir, l’Ucac-Icam de Douala nous a bien préparés en nous présentant divers aspects de la France. Car les stéréotypes ont la vie dure : par exemple, j’étais assez inquiet à l’idée de me faire juger par les étudiants français. En fait, mes camarades et moi avons été accueillis chaleureusement et très bien intégrés.

Il n’a pas toujours été facile de s’adapter à la vie en France. Ce qui m’a le plus surpris en arrivant a peut-être été la nourriture, et nous n’avons pas tardé à la découvrir puisque nos amis français nous ont conduit au restaurant dès le premier jour. Sur un autre plan, je trouve très positif qu’en France, les études incluent la pratique sportive, ce qui n’est pas courant au Cameroun : c’est donc avec joie que j’en ai profité pour me mettre au basket.

“Ces deux semestres à Toulouse m’apportent beaucoup”

En ce qui concerne le cursus, je n’ai pas été trop surpris, car le programme suivi est le même sur tous les sites internationaux. Les différences principales tiennent plutôt dans la gestion des situations de travail en groupe. À Douala, nous commençons minutieusement par établir un plan d’action avant d’entrer dans le sujet, tandis qu’en France, on cherche d’emblée à trouver rapidement la solution. Le recours aux supports numériques est plus fréquent ici, également, et je suis toujours admiratif de la patience des professeurs face aux questions des élèves.

Au final je dirais que ces deux semestres à Toulouse m’apportent beaucoup : dans ma classe il y a aussi des étudiants brésiliens, et nous apprenons ensemble de nouvelles manières de travailler, ce qui est très enrichissant. De plus, mon stage en entreprise sera encore une nouvelle occasion de découverte.”

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