Le 4L Trophy, un rallye inoubliable
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21 Mar 2024
Du 15 au 25 février, Mathilde Gerber et Thomas Landes, deux élèves de l’Icam, site de Strasbourg-Europe, ont réalisé un rêve. Revenus de Marrakech, ils nous racontent leur aventure lors du 4L Trophy.
Comment a démarré le rallye ?
Après plusieurs mois de préparation, l’aventure commence le 15 février et dure 10 jours. Mathilde et Thomas partent de Paris le 12 février pour atteindre Marrakech le 23. L’équipe est déjà rodée et chacun prend le volant de la 4L à part égale.
Pourtant, tout n’était pas assuré : trois semaines avant le départ, le duo est confronté à des soucis mécaniques. C’est grâce à l’intervention rapide de garagistes parisiens que la voiture est remise en état, prête à affronter le désert. Par la suite, quelques imprévus ponctuent la course mais le duo les surmonte avec détermination.
Pourquoi le 4L Trophy ?
L’objectif de cette course n’était pas seulement de vivre une aventure excitante, mais aussi de faire une différence tangible. En transportant 25 kilogrammes de fournitures scolaires et sportives pour l’association Enfants du Désert, Mathilde et Thomas ont contribué à un total de neuf tonnes de dons destinés à des écoles et associations reculées du Maroc. De plus, des fonds ont été collectés pour la construction d’écoles, ajoutant une dimension humanitaire à cette aventure déjà enrichissante.
Ce que Mathilde et Thomas en retiennent, c’est avant tout l’aspect humain. Rencontrer d’autres passionnés partageant les mêmes intérêts et valeurs et créer des liens forts avec eux a renforcé le caractère inoubliable de cette expérience.
N’oublions pas la 4L, datant de 1986, la touche d’authenticité du rallye !
Une anecdote ?
En attendant l’arrivée d’un équipage pour des réparations mécaniques, Mathilde et Thomas ont été invité à boire un thé et ont pu découvrir la culture locale au travers des rencontres humaines.
Pour Mathilde comme pour Thomas, le 4L Trophy est une expérience qu’il faut faire une fois dans sa vie. Le projet demande de l’engagement et de la volonté mais le jeu en vaut la chandelle : l’équipage revient avec des étoiles dans les yeux.
