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L’année O3 de l’intérieur !

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17 Mai 2021

Les équipes pédagogiques de l’Icam ont relevé un défi majeur pour la mise en œuvre de la 4ème année du Parcours Ouvert (année O3) : ouvrir les élèves à un nombre encore plus important de sites à l’international, tout en créant le rôle de référent pédagogique pour chaque campus, qui interagit avec les élèves et les experts. Témoignages de terrain !

La pandémie de Covid-19 n’a pas permis aux élèves du Parcours Ouvert de naviguer d’un pays à l’autre en 2020, comme souhaité. Pour compenser cet aléa, l’Icam a réussi cette année à ouvrir la formation à davantage de campus, avec une organisation particulière : “Nous avons créé une véritable communauté éducative, formée d’un réseau d’experts délivrant les cours à distance, et d’un Référent Pédagogique par campus, accompagnant les étudiants et facilitant l’organisation des activités”, explique Nicolas Juhel, en charge de l’organisation de l’année O3 à l’Icam. Aujourd’hui, les élèves de O3 étudient donc en France à Grand Paris Sud, au Cameroun à Douala, en Équateur à Quito, au Brésil à Recife et dès février 2022, en Inde, à Cochin, inaugurant ainsi un partenariat inédit avec la Rajagiri School of Engineering and Technology.

Enrichissement et complémentarité

Georges Costantine est enseignant-chercheur et référent pédagogique pour le site de Grand Paris Sud. Il découvre ce nouveau rôle avec enthousiasme : “Le référent est avant tout un accompagnateur et facilitateur. J’interviens dans la plupart des cours avec les élèves et je suis là pour les aider s’ils ont un problème technique ou une difficulté particulière. En dehors des temps d’apprentissage, je suis aussi à leur disposition pour faire remonter des questions auprès des experts. C’est extrêmement enrichissant, car je noue des liens assez proches avec eux, et en même temps je me nourris des enseignements des collègues, dans des disciplines que je connais moins.” Nicolas Ferry, qui fait partie du réseau d’experts qui enseignent dans le cadre du Parcours Ouvert, surenchérit : “La présence des référents sur les temps experts permet de suivre in situ le ressenti des élèves et savoir si nous devons reprendre un point en particulier. Nous pouvons être complémentaires, les consignes étant retransmises directement aux apprenants. Nous avons beaucoup d’échanges pour la préparation des modules en phase amont, pendant les séances déroulées, et après pour la synchronisation des rendus et leur évaluation. Les échanges se font en anglais, soit en visioconférence quand il y a besoin de fixer des problématiques (nécessité d’une personne experte en appui, travail non rendu dans l’espace de dépôt…), soit par chat en séance pour le suivi des étudiants et la phase d’évaluations. Globalement, j’ai noté que les référents sont, chacun à leur façon, très impliqués, attentifs et réactifs au bon déroulement.”

Des élèves rassurés

“Au début, les élèves étaient surpris de voir une personne supplémentaire, en plus de l’expert, ajoute Georges. Mais ils ont vraiment intégré le rapport de confiance que l’on met en place avec eux. Je suis très présent, et à la fois je sais aussi leur laisser des espaces de tranquillité, au cours desquels ils peuvent librement échanger. C’est très important”. Nicolas ajoute qu’il sent “les étudiants enthousiastes et plutôt motivés sur les quatre campus. Certains sont très actifs sur le chat pour poser des questions, faire des remarques, ou décrire des problématiques d’apprentissage. Ils ont envie de réussir. Je pense qu’ils doivent être rassurés de savoir qu’ils ont l’appui du référent pédagogique s’ils ont un doute ou une question sur la manière de procéder. La présence de cette équipe enseignante montre aussi certainement la volonté de l’Icam à s’adapter à cette situation plutôt inédite, et de les accompagner durant leur cursus scolaire, même à distance.”

Cette année est une expérimentation pour l’Icam, puisqu’elle permettra de mesurer la pertinence de ce modèle pédagogique, ainsi que l’autonomie des élèves, qui sont particulièrement responsabilisés avec ce principe de cours à distance. “Nous sommes des pionniers sur O3, conclut Nicolas Ferry, c’est pourquoi il faut constamment changer et améliorer nos façons de faire. Personnellement, je suis content pour nos élèves, ils ont une chance incroyable de vivre tout cela !”