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L’info : relever le défi de la prépa !

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7 Mai 2020

Au sein de l’Icam site de Nantes, assurer la continuité pédagogique pour les étudiants en classes préparatoires associées est un véritable défi quotidien, relevé avec enthousiasme par le corps enseignant du lycée partenaire (La Joliverie). Explications pratiques avec Marc Hagneré, directeur adjoint aux classes préparatoires associées Icam – La Joliverie.

Dès l’annonce de l’annulation des cours en présentiel et du confinement, l’équipe enseignante s’est organisée. “Nous nous sommes réunis afin de nous concerter sur les ajustements à effectuer et les objectifs à maintenir pendant cette période particulière, explique Marc Hagneré. En fait, la difficulté a surtout été de trouver un équilibre entre les matières et d’adapter l’emploi du temps aux modalités de cours en ligne. Pour le reste, mes collègues étaient déjà en train de développer des solutions. J’ai même dû en modérer certains, qui se fixaient des objectifs trop ambitieux.”

Des outils numériques déjà en place

Afin de s’adapter aux cours à distance et au travail en autonomie des étudiants, beaucoup d’enseignants utilisent les outils numériques mis en ligne par les sites Icam. “Pour les TP et certaines manipulations, continue Marc Hagneré, les étudiants peuvent télécharger les logiciels informatiques que nous utilisons en cours ou sur les machines. De plus, si leur ordinateur personnel n’est pas assez puissant, il leur est également possible de faire fonctionner les logiciels à distance grâce au serveur de l’Icam site de Nantes. C’est un protocole que nous maîtrisons bien, puisqu’il est déjà en vigueur depuis plus d’un an et demi.” De la même manière, les enseignants qui utilisaient beaucoup Moodle avant le confinement continuent à proposer des cours et des travaux sur cette plateforme pédagogique qui leur est familière.

Des solutions très variées

En fonction de leurs besoins propres et de la nature des cours, les enseignants se tournent aussi vers des solutions parallèles. “Pour ma part, poursuit Marc Hagneré, j’utilise beaucoup Google Drive pour mettre certains supports en ligne, ainsi que Google Meet, afin de donner des cours en direct. Les étudiants coupent leurs micros, me posent leurs questions sur le tchat et je donne les réponse collectivement. J’ai également enregistré des cours : le diaporama est diffusé à l’écran, accompagné de mes commentaires et annotations. Les étudiants apprécient beaucoup ce format car ils peuvent suivre les enseignements à leur rythme, revenir sur les passages difficiles, etc. Quand aux TD, beaucoup d’entre nous les réalisent sur l’application de messagerie en ligne Discord, qui permet d’obtenir une bonne émulation entre les participants.” Du côté des étudiants, les réseaux sociaux et les messageries instantanées, déjà bien maîtrisés avant le confinement, servent, pendant et entre les cours, à s’entraider et à créer des groupes de travail en fonction des affinités.

La question des évaluations

Si la mise en place d’évaluations individualisées ne semble pas poser de problèmes insurmontables pour les matières littéraires ou les sciences sociales, il en va autrement des matières scientifiques. “Pour le moment, nous proposons surtout des QCM et questionnaires sur Moodle. Chronométrées, ces épreuves sont nominatives et il est impossible de revenir sur ses réponses hors des horaires fixés. Dans ce cadre, notre principale difficulté est donc de faire attention aux tentatives de tricherie qui existent toujours, afin que les évaluations conservent leur valeur.”
Globalement, Marc Hagneré note néanmoins que la plupart des élèves sont au rendez-vous : “Ils se connectent tous aux cours. Ensuite, le suivi, la réalisation des exercices et l’implication dépendent de la bonne volonté de chacun. Bien sûr, nous savons que tous ne travaillent pas dans les mêmes conditions à domicile. Pour certains, déjà en difficulté au premier semestre, le confinement et l’isolement scolaire qu’il entraîne sont des facteurs aggravants que nous devons prendre en compte, en espérant un rapide retour à la normale.”