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Ils explorent le monde avec l’Icam [Lille]

Non classé
13 Mar 2020

Semestres d’études, Expériment, stages à l’étranger… nos étudiants et étudiantes témoignent de leurs expériences enthousiasmantes à l’étranger.

 

Antoine Crocfer : “j’ai adoré la vie sur les campus au Brésil”

 

“Je suis étudiant en dernière année du cycle ingénieur et j’ai eu la chance de découvrir plusieurs pays pendant mon cursus apprentissage. Effectivement, l’Icam nous offre la possibilité de découvrir le monde de bien des manières. J’ai rejoint l’école en troisième année du parcours apprentissage et je suis parti quatre fois à l’étranger : une fois en Angleterre (Brighton, pour une semaine d’amélioration de l’anglais), une fois au Sénégal (M’Bour), à l’occasion de la mission solidaire) et enfin deux fois au Brésil (Belo Horizonte, pour 4 mois de mission internationale et São Bernardo do Campo pour 5 mois et demi de MSI). Je vous parlerai ici du Brésil, le pays dans lequel je suis resté le plus longtemps et par conséquent qui m’a le plus marqué !

 

Mission Internationale : Belo Horizonte, Brésil

En tant qu’apprenti, nous avons l’obligation d’effectuer une mission de 11 semaines minimum dans un pays étranger. Pour ma part, j’ai été envoyé par l’entreprise Vallourec, dans laquelle j’effectue mon apprentissage, à Belo Horizonte (3ème plus grosse ville du Brésil). Pendant cette période, j’ai donc dû automatiser et standardiser les processus de contrôle d’un des centres de test Vallourec. Cette expérience a été l’occasion pour moi d’apprendre le portugais, ce qui est beaucoup plus facile qu’on peut le penser. Effectivement, à l’instar de l’espagnol, le portugais est une langue latine qui comporte beaucoup de similitudes avec le français. L’intégration dans le pays s’est donc déroulée sans accroc (surtout que les brésiliens sont des gens chaleureux !). Pendant ma mission, j’ai bien sûr eu le temps de voyager. J’ai pu découvrir les immenses chutes d’Iguaçu, dormir dans l’impressionnante Amazonie ou encore tenter de dompter les vagues de Rio de Janeiro (ce qui s’est évidemment conclu par un échec). Fort de ma première expérience au Brésil, j’ai souhaité y revenir pour effectuer mon MSI.

 

MSI (Mémoire Scientifique et Industriel) : São Bernardo do Campo

La dernière année du cycle apprentissage se divise en deux parties : le PPI (Projet Pré-Ingénieur) à effectuer avec notre entreprise, et un mémoire scientifique et industriel que l’on peut faire soit à l’Icam, soit à l’international dans une école partenaire. J’ai choisi la deuxième option et j’étais donc de retour au Brésil ! Cette fois à São Bernardo do Campo, une ville de trois millions d’habitants collée à São Paulo (50 min environ). Le mémoire s’est effectué dans l’école de la FEI (Faculdade de Engenharia Industrial) qui a une bonne réputation au Brésil. J’ai adoré le campus, avec terrain de tennis, de foot, volley-ball, piscine et dojo de jujitsu. L’école possède également d’autres associations comme Formula FEI (Formule 1) ou encore une association d’intelligence artificielle, dans laquelle ils créent une équipe de robot-footballeur ! Pour ce qui est du mémoire, je travaillais avec le professeur Orlando Del Bianco dans le département « electrica », sur des microprocesseurs et devais modifier leurs opérations de base. En plus du mémoire, j’ai assisté à trois cours supplémentaires (avec examen en fin de semestre). 

Je n’étais pas le seul Icam à la FEI. Chaque année, plusieurs Icam effectuent leur MSI dans ce campus, d’autres encore y viennent effectuer leur double diplôme. Cette année, nous étions 13 à São Bernardo do Campo. 

Pour celles et ceux qui ont peur de l’insécurité, sachez que je n’ai jamais eu de problème. Les problèmes d’insécurité viennent majoritairement des favelas, en les évitant, il n’y a aucun souci ! Attention tout de même à Rio en période de carnaval, les touristes alcoolisés à la caïpirinhas sont des proies faciles à cette occasion. A part ce moment particulier, la sécurité ne doit pas être une crainte empêchant de vivre le Brésil. Je souhaite à tous les élèves de choisir ce pays et d’en découvrir toutes les merveilles !”

 

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Camille Dauchy : “mes limites étaient bien plus loin que je ne le pensais”

“Au départ, avant de partir en Expériment, je n’avais qu’une envie, c’était de vite revenir en France. Mais une fois revenue en France, je n’avais qu’une envie, c’était de vite repartir en Amérique Latine ! Lors de mon Expériment, j’ai visité le Chili, le Pérou et la Bolivie. J’ai pu découvrir de nouvelles cultures, un nouveau mode de vie, qui m’ont fait sortir de ma zone de confort. J’ai ainsi pu découvrir que mes limites étaient bien plus éloignées que ce que je pouvais penser. En cinquième année, l’Icam nous donne la possibilité de partir faire notre mémoire à l’étranger. Ce fut donc une évidence pour moi de postuler pour l’Amérique Latine et plus précisément pour Bogota, la capitale de la Colombie.

Un MSI en Colombie

A mon arrivée, je fus un peu décontenancée par la taille de cette ville, qui compte 8 millions d’habitants. L’Université qui m’a accueillie est aussi très impressionnante. La Javeriana est une école Jésuite qui a plus de 400 ans, elle compte aujourd’hui plus de 25 000 étudiants et 3000 professeurs. C’est dans la faculté d’ingénierie civile que j’ai effectué mon mémoire, en collaboration avec une entreprise colombienne renommée dans toute l’Amérique Latine, Totto. L’Université accueille environ 200 étudiants étrangers par semestre dont seulement 10% d’étudiants n’étant pas d’Amérique Latine. Étant bilingue en espagnol, ce fut facile pour moi de communiquer avec tous les  étudiants. Avant de partir, j’ai fait le choix de vivre en collocation avec des étudiants que je ne connaissais pas. J’habitais avec 15 autres étrangers venant d’Espagne, du Mexique et du Salvador. Au final, j’ai autant appris en allant à mon mémoire quand vivant dans ce mélange de culture.

Le travail, mais pas seulement

A l’annonce de mon départ, beaucoup de mes proches étaient surpris. Ils avaient peur pour moi et que ce soit très dangereux. Je ne me suis jamais sentie en insécurité à Bogota. Bien évidemment, c’est différent que de vivre à Lille. Bogota reste une ville dangereuse mais en faisant attention tout se passe bien.  La Colombie est un pays en plein changement, comme le montrent les manifestations qui ont eu lieu un peu partout en Amérique Latine. Mais c’est aussi un pays magnifique avec des diversités de paysages incroyables entre déserts, forêts d’Amazonie, plages paradisiaques dans les caraïbes. J’ai bien évidemment pu voyager pendant mon mémoire. Mon maître de mémoire m’a dit au départ que si j’étais venue là uniquement pour travailler c’était dommage. Car pour lui, mon mémoire serait réussi si je prenais aussi le temps de découvrir son pays avec ses paysages et sa culture.

Pour quelqu’un se posant la question de partir à l’étranger pour faire son mémoire et a vraiment envie de sortir de sa zone de confort, je peux que lui conseiller de partir en Colombie. « Voir le monde, les choses dangereuses à venir, voir derrière les murs, se rapprocher, se retrouver, et sentir. Tel est le but de la vie. » The secret Life of Walter Mitty.”