Des étudiants Camerounais en O2 et O3 sur le campus de Grand Paris Sud
Grand Paris SudInternational
3 Mar 2022
Marius GHOMSI FOTSO et Reina Fabiola NZOO MATHY sont deux élèves en parcours ouvert à l’Ucac-Icam au Cameroun. Ils suivent tous les deux une année de formation sur site de Grand Paris Sud. Retour sur leurs premiers mois de cours et de vie à Grand Paris Sud !
Comment se passe votre année à Grand Paris Sud en France ?
“C’est une année spéciale et challengeante car vu la criticité sanitaire et l’expansion de notre parcours de formation (Campus de Recife-Brésil et Quito-Equateur), nous avons tous nos cours à distance exceptionnellement cette année. Les cours en distanciel étaient challengeant, mais on a réussi à s’adapter notamment grâce à notre méthode de travail PBL, Problem Based Learning, qui est une façon de travailler que nous avons adoptée !” explique Marius, qui est en O3.
“En effet, lorsqu’on nous a annoncé que cette année serait entièrement en distanciel, nous avons pris cela comme un problème à résoudre et nous nous adaptons pour le vivre le mieux possible. Malgré que les cours soient en 100% “télétravail”, tout se passe très bien mais aussi très vite ! Il y a de super équipements ici pour réaliser nos projets.”
“Sur le plan scolaire, je trouve que nos enseignants dispensent de très bons cours et que nous avons de super machines virtuelles” rajoute Fabiola, en O2. “Avec les élèves français en O2, nous n’avons pas la même façon de travailler mais ça n’a pas été compliqué de se mélanger. Notre manière de penser et de réfléchir est différente, ce qui rend nos échanges intéressants. De plus, nous avons Georges Costantine qui est présent à nos côtés pour s’assurer que tout se passe bien, et transmettre au mieux notre ressenti personnel quand cela est nécessaire auprès des enseignants. C’est valorisant de voir que l’on on tient compte de notre avis pour faire évoluer le parcours ouvert. C’est pareil avec Monsieur Mellier, notre directeur des études, c’est comme un papa pour nous ici !”
Comment avez-vous été accueillis en France ?
Nous avons eu la chance d’avoir été super bien accueillis par le BDA (Bureau d’Accueil) et le BDRez (Bureau de la Résidence).On remercie particulièrement Vivien et Héloise pour leur accueil chaleureux. Ils se sont déplacés jusqu’à l’aéroport pour venir nous chercher, puis ils nous ont accompagnés jusqu’à notre chambre ! Par ailleurs, de nombreux repas entre appartements sont organisés : ce sont de supers moments pour faire des rencontres avec les élèves français ! Nous avons été aussi bien accueillis dans les soirées étudiantes organisées par le BDE.
Qu’est ce qui vous a particulièrement surpris en France et sur le campus de Grand Paris Sud ?
L’adaptation au climat a été assez compliquée. Nous sommes tous les deux d’accord (et nos camarades) pour dire que le climat est glacial ici ! Sur le plan financier, nous avons trouvé que le pouvoir d’achat était élevé, du coup nous sommes nombreux à avoir trouvé un job à temps partiel au Carré Sénart ou à donner des cours particuliers. C’est très enrichissant d’être en contact direct avec des personnes, cela ajoute une expérience à notre CV. En effet, la formation que nous suivons nous pousse toujours au-delà de nos limites et on est tous devenus très à l’aise à l’oral.
Côté vie associative, c’est un gros changement par rapport à celle du Cameroun. En effet, la configuration des différents bureaux est différente par rapport à nos clubs à l’Ucac-Icam.
Ici, nous avons remarqué que tous les bureaux dépendent du BDE. C’est très bien organisé ! Les élèves savent très bien faire la part des choses entre être sérieux en cours et organiser les soirées, et tout ranger le lendemain. Par exemple, c’est surprenant de voir comment les étudiants peuvent bricoler rapidement des choses très esthétiques et être hyper créatifs ! (ex : réaliser le siège de Game of Thrones en bois) explique Marius.
Aussi, nous sommes ravis tous les deux de faire partie de l’asso chorale ici.
Cela nous rappelle notre engagement chrétien à l’Ucac-Icam, beaucoup plus marqué en Afrique qu’ici. Chez nous, il y a des messes tous les jeudis et beaucoup de chorales : on fait des concours de chants avec d’autres universités catholiques de la région. On trouve que ce sont de belles opportunités pour se rencontrer, s’affirmer dans cette voie chrétienne/ignatienne à l’Icam.
Nous sommes fiers d’être des ingénieurs techniquement compétents et humainement responsables mais aussi divinement inspirés (c’est la devise de notre école) et avant tout, très heureux de suivre ce parcours interculturel à l’Icam qui nous permet de vivre toutes ces belles expériences en Afrique et à l’international.